Lolita
C**S
no comment
En fait il est impossible de commenter avec intelligence ce roman, du moins avec la mienne (d'intelligence). Ce livre est "too much". Le style en premier , est tout à fait inimitable, à la fois brillant, direct, compréhensible , mais avec des envolées complètement inattendues. Le vocabulaire bien sûr, avec ces mots inventés, ou rares et précieux. On est en compagnie d'un slave, éloigné des conventions, mais en en phase avec son être profond.L'amour des nymphettes maintenant: on ne pourrait plus écrire de nos jours un livre comme celui-ci, trop incorrect, trop ignorant de la victime. Et de fait on entend peu le point de vue l'héroine, qui semble souffrir de ce qu 'Humbert lui inflige, même si elle en prend son parti, fait l'indifférente puis ébauche une vengeance. De nos jours même les poupées trop suggestives importées du Japon sont confisquées dans les aéroports.Et pourtant ce livre "Lolita" reste un classique reconnu de la littérature mondiale. Il dérange moins que par exemple le sulfureux "les moins de seize ans" de Gabriel Matzneff. A cause du style? sans doute.
B**B
Écœurant !
J'ai voulu découvrir l'auteur. Je pensais découvrir une écriture poétique . Une écriture sulfureuse peut s'accommoder avec le poétique mais pas ici. Dès la page 42 on rentre crûment dans l'univers pervers d'un pédophile que la société de l'époque ne juge pas. C'est écœurant. Très déçue par ce livre. Je ne le continuerai pas. Et honnêtement il y a des livres tels celui ci qui mériteraient de tomber dans les mains du Pompier Beatty dans l'œuvre Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. 😠
B**D
Sulfureux bijou de sensualité
Sulfureux bijou de sensualité, Lolita brille essentiellement par son érudition et son raffinement, son vocabulaire riche, son humour dans les descriptions et ses figures de style flamboyantes. Une écriture élégante, jamais lourde ni pompeuse, ni précieuse, mais d’une finesse et d’une élégance sculptées avec grâce.Un roman truffé de références littéraires et culturelles, américaines, européennes et orientales, ponctuées d’expressions en français dans le texte et en italique –le snobisme du narrateur- et de quelques jeux de mots en latin (qui perdent forcément à la traduction). Les allusions à la psychanalyse, les enseignes des motels, les auteurs évoqués, les noms et prénoms de certains personnages –dont l’un renvoyant directement son reflet au narrateur lui-même- en somme, la richesse du sous-texte offrent une multitude de degrés de lecture et proposent une aventure littéraire passionnante.Certaines phrases sont longues, s’accrocher, mais la construction est claire et limpide et les chapitres sont courts, au plus une dizaine de pages chez Folio. Beaucoup de phrases nominales et quelques néologismes. La lecture requière de l’attention et parfois un dictionnaire, à en juger quelques exemples :« sibilante », « phocine », « nictitante », « tcharchaf », « libidirêve », « spumescent », « rubescent », « érubescent », « opalescent », « nitescence », « efflorescence », « flavescent », « mythopoétique », « flaccide », « acrosonique », « cryptochromatique », « ophidienne », « laodicéenne », « kilmerite », « crabotine », entre autres.L’âme du texte, un road-novel à travers les Etats—Unis avec un quarantenaire et sa nymphette Adorée, des étapes en motels, des visites touristiques, des rencontres, des instants charnels toujours suggérés (l’antithèse d’un Bukowski), des disputes, des craintes, de l’affection, de la tendresse, de la fraîcheur, des divagations passionnées, des parties d’échec, des matchs de tennis, et le fil directeur : un drame amoureux.Une lecture exigeante mais indispensable pour qui s’intéresse à la littérature qui a marqué le XXème siècle, aux romans sulfureux, ou pour qui accorde une importance de taille au style, à l’agencement des phrases, au choix des mots et à l’harmonie du texte.Pour finir, un court exemple de l’humour misanthropique du narrateur lors du croisement d’auto-stoppeurs au cours de leur périple :« Nous connûmes cet étrange anthropoïde qui grouille au bord des routes. L’auto-stoppeur, Homo pollex en termes scientifiques, sous toutes ses formes et sous-espèces : le modeste soldat, tiré à quatre épingles, attendant paisiblement, et paisiblement conscient de l’attrait viatique qu’exerce le kaki ; l’écolier… »(j’ai lu la traduction de Maurice Couturier)
L**C
Aucun intérêt
Alors oui c est pas mal écrit mais alors c est vraiment tout j ai voulu "tâter " du classique et le sujet bien que sulfureux m intéressait d autant plus que l actualité française ramenait ce genre de scandales sur la table mais alors là histoire est d'un vide intersidéral...le personnage principal semble avoir des côtes très originaux mais malheureusement malheureusement l auteur ne les aborde pas . Aucune densité psychologique, aucun tourment tout semble se passer dans la plus logique des normalité et c est cela qui l a decu: pas d états d âmes , pas d évolution de la situation .... Pour résumer, je m attendais a bien mieux
D**D
not impressed
h0w about clearly identifying the language its written in in the title!!
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1 month ago
3 weeks ago